Le déclic, c’est quoi ? Le déclic c’est le moment ou l’événement qui vous fait agir. Grâce à ce déclic, vous vous levez de votre chaise pour enfiler vos baskets, refusez fermement une deuxième part de tarte tatin et vous vous mettez sur la balance pour la première fois depuis quatre mois.
Le déclic, c’est ce quelque chose qui vous met sous le nez une fenêtre d’opportunité à saisir. Si vous vivez un vrai déclic et que vous le combinez avec un plan de bataille adapté à votre mode de vie et à votre personnalité, alors vous ne baisserez pas les bras au bout de deux jours. Vous serez enfin sur l’autoroute vers votre objectif. Une prise de conscience peut être progressive, mais le déclic se traduit par le passage à l’acte. Plus de palabres, plus d’excuses. Je vais vous raconter 2 déclics que j’ai vécus en espérant qu’ils seront un boost pour vous.
L’illusion du manque de volonté
La volonté se manifeste quand on a un but à atteindre, quand on a un plan d’action prêt à être déroulé.

On connait toutes les discours méprisants du genre « elle n’a qu’à se bouger pour maigrir » ou « si elle est grosse c’est parce qu’elle est fainéante ». Accablées par ce discours, les personnes en surpoids disent avec honte n’avoir aucune volonté quand il s’agit de nourriture ou de sport. Voilà le problème principal qui les empêcherait de tenir sur la durée. C’est une pure question de personnalité alors ? Vraiment ? Les railleries populaires ont raison ? Il y a ceux qui ont un caractère de battant d’un côté et tous les faibles de l’autre ? Eh bien moi je pense l’exacte contraire car j’ai vécu mes déclics. Je pense qu’on a tous ce réservoir de volonté, ce potentiel à nous surprendre nous-mêmes et que c’est une question de déclic qui vient l’activer.
La volonté est quelque chose qui se cultive, qui s’affirme, qui se construit au fur et à mesure qu’on accomplit des choses. On peut très bien avoir une nature casanière, chercher la douceur et le moindre effort, mais une fois le moteur allumé se dépasser comme jamais. La volonté arrive quand un déclic se fait dans notre tête qui nous permet enfin de penser : « avec ça, ça peut marcher ! »
Mon déclic n°1 : L’exemple du mentor
En 2010, à plus de 90kg pour 1m70, j’étais dans une spirale de mal-être et de désamour de mon corps. Pourtant, impossible de trouver la motivation à me lancer dans un régime ou de modérer mon addiction au sucre. Et puis le tout premier déclic du changement est venu grâce à une amie.

Alice, mon gourou minceur
Le déclic, ce fut mon amie Alice. Je vous présente Alice : c’est la fille ronde formidable aux longs cheveux magnifiques et au rire facile, que vous avez toujours pensé bien dans sa peau et en harmonie avec son corps. Alice, elle s’assume. Elle a beau être très en surpoids, plus que vous même, elle a une bonne vie sentimentale et ne critique jamais son corps. Alice n’est pas comme vous. Elle est l’incarnation de ce que vous admirer tout en pensant ne jamais pouvoir l’atteindre : le « mon corps est comme ça et je l’accepte et j’apprends à l’aimer ».
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Et pourtant Alice arrive un jour avec le livre Je ne sais pas maigrir de Pierre Dukan sous la main et vous annonce enchantée qu’elle commence un régime.
Et là, c’est la tôle sur le coin de la gueule. Quoi ? Alice aussi a un problème avec son image ? Passé le deuil de n’avoir personne dans vos connaissances qui soit ronde et qui s’assume, vous observez avec fascination le feu dans les yeux d’Alice. Elle est remontée à bloc pour suivre son régime. Elle est sûre d’y arriver. Mais vous êtes un peu dubitative… Les régimes protéinés, on vous les a tellement décriés, que vous ne voudriez pas que votre amie s’abîme la santé… Quelques semaines passent, et vous revoyez Alice toujours motivée manger son bento de surimis et blancs de poulet alors que vous êtes en train de vous descendre le pot de Nutella en soirée crêpes avec les filles.
A deux, on est toujours plus fortes
Le déclic d’Alice a été la lecture du livre de Pierre Dukan. Et mon déclic à moi, ça a été Alice. La volonté d’Alice m’a tellement impressionnée que je me suis avouée deux choses :
- Tu as beau mal vivre ton obésité, en fait tu n’as jamais fait les efforts nécessaires pour maigrir jusque là. Est-ce que tu as déjà mis toute ton énergie vraiment à ça ? Non.
- Si Alice y arrive, pourquoi pas toi ? Pourquoi ne pas te raccrocher à elle et faire le régime avec elle ? Ton occasion ou jamais est là, devant toi : à deux vous pourrez vous soutenir et être plus fortes.
Je ne vais pas m’étendre sur la méthode Dukan et sur ce que je pense désormais de ce régime. L’article sur le sujet arrive. 😉 Mon plan de bataille en main, j’étais partie et ma volonté a suivi pendant plus d’un an. Ça, c’était en 2010. Le début de ma transformation. Depuis, j’ai perdu 28kg.
Mon déclic n°2 : Quand sa routine vole en éclat
Après mon régime, je suis tombée dans l’enfer du yoyo et de moult mésaventures pas très glorieuses qui englobent sous-alimentation, binging et boulimie. Descendue à 67kg, j’ai ensuite repris 7 kg. J’avais arrêté de faire du sport. Je n’avais plus le courage d’aller à la salle à 19h après mes longues journées de boulot. Les bonnes vieilles habitudes étaient de retour. Et puis je suis partie au Japon.
Et si on bousculait ses habitudes ?
Je suis partie trois semaines au Japon en avril 2015. Pas question de se priver quand on part si loin ! Mais marathon touristique oblige, j’étais très active et j’ai modifié mes horaires. Moi qui suis plutôt une lève tard, couche tard, c’était réveil avant 7h et coucher à 22h30. De retour en France, je garde ce nouveau rythme plus facilement que prévu. Je vois alors l’opportunité d’en faire quelque chose.
Mon problème principal était de n’avoir plus la motivation d’aller à la salle de sport le soir. Et je ne pouvais pas y aller entre midi et deux. Mais le matin alors ?
Je commençais le travail à 9h et il me fallait 20 minutes pour m’y rendre. Donc en comptant le temps pour me préparer, j’étais potentiellement dispo jusqu’à 8h. Boom ! Inscription dans une salle qui ouvre à 6h30 et début de deux mois d’entraînements 6 jours sur 7, à 7h du matin. Et surprise : après 2 semaines de ce nouveau rythme, il n’a plus été si dur. Quand j’arrivais au travail à 9h, j’avais l’impression d’avoir déjà fait quelque chose de productif, rien que pour moi, dans ma journée. J’étais fière. Ma nouvelle routine : levée à 6h40, j’enfile les vêtements de sport préparés la veille. Je conduis jusqu’à la salle (15mn). Au programme : 20 mn d’abdos en cours vidéo et 25 à 35 mn de cardio ou de muscu. Puis retour pour une douche et mon petit dèj, et départ pour le boulot.
Qu’est-ce que vous pouvez tester hors de votre routine ?
Une nouvelle routine qu’on met en place et qui nous apporte vraiment quelque chose. Une routine qui rend les choses plus faciles pour faire de l’exercice ou préparer ses repas.
Clairement si vous vous levez déjà à 6h15 pour partir au boulot, le sport le matin ne sera peut-être pas une option viable pour vous. C’est un rythme que je n’ai pas réussi à conserver après mon déménagement. Car plus de salle aussi proche de chez moi et un temps de trajet trop long. Mais j’ai trouvé à nouveau comment optimiser mon temps pour aller faire du sport entre midi et deux trois fois dans la semaine. Il y a toujours une option qu’on pense trop difficile ou compliquée sans l’avoir essayée.
Non seulement on va avoir plusieurs déclics à des moments différents de sa vie, mais je suis convaincue qu’on peut provoquer un déclic en allant à la rencontre des autres et en bousculant son quotidien. Le chemin vers un poids stable et un équilibre de vie n’est jamais un long fleuve tranquille. Ce sera une série de sprints, de zigzags, de baisse des bras et de remontée en selle. Et vous ? Avez-vous déjà vécu un déclic ? 🙂
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Salut Jaina!
Merci de partager cette histoire très personnelle! Je pense qu’elle fera beaucoup de bien à d’autres personnes désireuses de perdre du poids!
Pour ma part j’ai vécu un déclic aussi mais c’était pour arrêter de fumer. Ça m’a prise du jour au lendemain, suite à une remise en question sur ma vie. Au même moment je me suis mise à courir pour éviter de prendre du poids, alors que je n’étais pas du tout sportive à la base. Et j’ai changé radicalement ma manière de vivre, je n’ai pas touché à une cigarette depuis 3 ans et demi, j’ai même perdu quelques kilos grâce à la course à pied qui est devenue ma nouvelle drogue 🙂
Bref je me sens beaucoup mieux dans ma vie et quand on se sent bien on va naturellement vers des aliments plus sains pour son corps. Je pense que c’est un tout!
Manon
Frenchies Running Utah
Ca me fait super plaisir de lire ton commentaire Manon !
C’est toi que je félicite ! Je ne suis pas fumeuse, mais je peux voir combien il est difficile d’arrêter. Alors bravo ! Et de pouvoir utiliser cette décision pour un changement de mode de vie, vraiment c’est génial !
Je suis tout à fait d’accord avec toi : quand on se sent mieux dans sa vie, on va beaucoup plus facilement tenir le cap.
(Ah mais je vois sur ta page facebook que non seulement tu es de Lyon, comme moi, et en plus tu es partie aux Etats-Unis, pays que j’adore ! Je m’empresse de suivre ta page :D)
Coucou,
C’est avec plaisir que je découvre ton magnifique blog !
Félicitations à toi pour ton parcours ! Tu t’es battu jusqu’au bout mais tu es arrivée à une stabilisation. On en parle pas beaucoup mais se stabiliser reste une autre paire de manche. Car parfois lorsque l’on a atteint son objectif poids, on a tendance à se relâcher et rentrer dans ce phénomène yoyo justement ! Finalement le Japon a été une bonne expérience pour toi 🙂
A très vite !
Merci !! 🙂
Tu as tout compris – le problème n’est pas tant la perte de poids une fois que tu es vraiment lancée… Le problème c’est de ne pas reprendre.
Et ça, c’est un combat sur le long terme quand tu as été obèse. C’est le façon “changer son mode de vie pour de bon”.
A très vite !!
Je retourne voir ton blog 😀